Synopsis

LE PIER

  • Une femme dans la solitude de sa chambre sombre, regarde la mer. Peu à peu resurgit le drame de son enfance qu’elle avait enfoui depuis si longtemps.Il y a eu un drame, qu’elle n’a pu nommer. Petite, elle est morte à elle-même, le jour où son père est parti. Depuis, elle l’a attendu, l’a imaginé et a essayé de le remplacer, en vain. Adulte, elle est encore là, gelée, ensablée, prête à se dissoudre dans la tempête de son enfance. C’est au  travers de l’eau, élément féminin par excellence, qu’elle arrivera à se remettre au monde.

LES CERISIERS ONT ENVAHI LES ESPACES COMME INCENDIE

  • Quʼest-ce que le Butô ? Butō vient du mot bu qui signifie danser, et tô qui signifie taper au sol. Une forme d’expression chorégraphique, née au Japon, à la suite du vécu traumatisant de la bombe nucléaire.
Ce film est fait à partir dʼun spectacle quʼa chorégraphié Jocelyne Montpetit avec la danseuse japonaise T omiko T akai, une des pionnières du Butô. Métissage de deux cultures qui sʼexprime à travers le paysage de deux corps de femmes.
  • Quelque chose se passe qui bouleverse nos repères perceptifs habituels. Quelque chose de troublant, dans la mesure où sʼouvre un monde.

LOUISIANE pour mémoire

  • C’est l’hiver. Mireille Dansereau, cinéaste, part de Montréal, pour la Louisiane, où elle est invitée à présenter son film Le sourd dans la ville, une adaptation du roman de Marie-Claire Blais.Ce voyage est l’occasion pour elle de se réapproprier son histoire, celle de son ancêtre qui s’est exilé en Louisiane lors de la rébellion des patriotes québécois. C’est aussi l’exploration du quartier français de cette ville mythique qu’est la Nouvelle-Orléans.Une réflexion sur son cheminement cinématographique, plus particulièrement sur l’interaction entre l’image et l’écriture.Comme Marie-Claire Blais se sert de mots pour créer des images, Mireille Dansereau se sert de la caméra comme d’un stylo.

EVA

  • Dans nos sociétés où l’on cherche à mettre au rancart la vieillesse, Eva von Gencsy, 78 ans, est un exemple de persévérance et de loyauté envers elle-même. Dans les années 70, elle a marqué la société québécoise avec son style « Ballet-jazz. Aujourd’hui elle continue à transmettre sa passion de la danse à ses élèves. Malgré bien des difficultés, elle a su adapter son corps au passage du temps et poursuivre son rêve; elle nous transmet une philosophie de vie empreinte de joie et de sérénité. Eva se révèle un modèle, un modèle d’artiste qui a réussi à avoir une continuité dans un domaine où la carrière se termine à 40 ans. À travers ce portrait d’Eva, on ne peut s’empêcher de penser que l’idée de la continuité en danse a un bel avenir!

DANNY LE MONTAGNAIS

  • Nous les montagnais, le problème c’est la perte d’identité! il faut retrouver nos racines, notre spiritualité, c’est notre richesse. L’autre jour un de mes amis m’a dit: la vie est-ce que c’est manger, dormir, étudier… si ce n’est que ça… !!!!… le malaise est caché par la drogue… ou l’alcool. Ce qu’il faut c’est gérer son mal intérieur. .. Apprécier la vie… le mystère de la vie. C’est là qu’il faut accepter qu’il y a un être supérieur; quand je pense à toutes les fois que j’ai raté mon suicide… il doit bien y avoir quelqu’un… ça ne doit pas être pour rien. Une 2e vie! J’ai été chanceux, j’ai pu connaître une deuxième vie… Il faut accepter qu’il y a des choses hors de notre contrôle. Quand on est en crise, on est si désemparé, tout semble illogique…. la base du raisonnement est affectée.C’est quand même une chance d’être en vie…on prend ça pour acquis! mais regarde les sans-abris, les quéteux… les malades mentaux, les cancéreux… je me suis dit: “ toi t’es en bonne santé, t’es fou, c’est quoi que tu as fait? t’as seulement une vie, tu vas pas la gaspiller! aussi je veux essayer de changer quelque chose lors de mon passage sur la terre…”… Moi je veux devenir un exemple pour les autres: je les reçoit chez moi, j’essaie de leur parler, de les empêcher de se suicider. Quand j’ entend dire que là bas il y a un tel qui y pense ou qui a des difficultés, je l’appelle et à la fin je lui dis de but en blanc: “… ne va pas te suicider, hein!”.

L'IDÉE NOIRE

  • « Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide ». Albert CamusPourquoi certains êtres avides de vivre décident-ils d’en finir? De quoi avons-nous peur? Des autres, de leur folie? Ou de nous-mêmes, du déséquilibre qui nous guette? Un homme et une femme s’inquiètent de leur fils adolescent. Le couple s’interroge et se remémore certaines figures mythiques qui ont marqué leur jeunesse, des écrivains surtout : Hubert Aquin, Pierre Gauvreau, Primo Levi et Virginia Woolf. Mourir à quelque chose, pour renaître de ses cendres! Disparaître pour rappeler qu’on existe : en mourant, on s’arrêterait enfin et on se questionnerait » dit Maxime Olivier Moutier,« Intégrant fiction, témoignages, entrevues, archives et animation, Mireille Dansereau signe un film grave, mais néanmoins porteur de foi en la vie. C’est une tentative de s’approcher des causes du suicide et de vaincre la peur, pour finalement en accepter la part de mystère. »Deux parents s’interrogent sur le phénomène du suicide à la suite d’une menace lancée par leur fils, adolescent. Ils explorent ce lieu de l’idée suicidaire, ce lieu de l’idée noire. Sur le mode d’une réflexion poétique, le couple se remet en question et cherche des points de repère.
  • DARK INTENT / ENGLISH SUMMARYA poetic meditation by a man and a woman whose teenage son had threatened to commit suicide. What drives someone to that terrible extreme? In an effort to understand and demystify the phenomenon of suicide, the two parents search for answers within themselves. Their personal reflexion is intercut with dramatic sequences, archival footage, animation, interviews and first-person account that look at suicide from an emotional, rational, cultural, social or medical perspective. Mireille Dansereau has made a sobering film that nevertheless expresses an abiding faith in life.

O-OBSESSION

  • Un court-métrage tiré d’une nouvelle de Guy de Maupassant – La chevelure. L’obsession d’un homme qui découvre dans le tiroir secret d’un meuble ancien une merveilleuse natte de cheveux. Sa vie en devient complètement transformée: curiosité, fantasme, obsession. Des mots,des gestes et des comportements qui illustrent à la perfection comment il vit cette obsession et dont le désir devient bientôt sa propre prison.

DUO POUR UNE SOLISTE

  • Ce récit, c’est le désespoir de Stéphanie Abrahms, une des plus grandes violonistes du XXe siècle qui soudain ne peut plus jouer et apprend qu’elle va mourir. En six tableaux, six séances chez le psychiatre, elle cherchera à déjouer l’angoisse de la fin. Ne plus jouer, ne plus être la complice d’un mari compositeur de réputation internationale, ne plus être l’amante, la virtuose, la femme…L’aider à affronter la dépression, la dérive, le goût de mourir, c’est le combat qu’entreprend le docteur Feldman, le plus souvent contre elle et en sachant tout comme elle que l’issue est inéluctable…Tom Kempinsky avait écrit Duet for One en s’inspirant de la vie de la violoncelliste Jacqueline du Pré, atteinte de sclérose en plaques. Pour les besoins de la scène, il en a fait une violoniste et il a transposé l’action de sa pièce dans le bureau d’un psychiatre.

LES CHEVEUX EN QUATRE

  • Le corps, toujours le corps…La carcasse. C’est là, dans cette enveloppe qui nous conduit de la naissance à la mort, que résident les obsessions les plus universellement partagées. Et nous ne sommes pas à une obsession près! D’où cette idée d’un deuxième film qui, après Les seins dans la tête, fouillerait une autre dimension du corps avec laquelle on a établi, au cours des âges, une relation incroyablement intime. Une relation, elle aussi, d’amour-haine. Cette autre part de nous-mêmes, c’est le système pileux. Et si la locution est un peu froide, elle n’en recouvre pas moins pour moi des réalités extrêmement profondes. Assez substantielles pour faire l’objet d’un deuxième volet à ce que j’appellerais ma Trilogie des obsessions universelles. Et ce documentaire, croyez-moi, a bien l’intention… de couper Les cheveux en quatre !
  • Pourquoi les cheveux? Parce qu’ils sont le fondement de l’apparence. Plus: le fondement de l’identité de l’individu; le reflet de son caractère, de sa santé, de sa sensualité. D’ailleurs, dès qu’ils sont sales, on ne se reconnaît plus; c’est tout dire. Ils sont, une fois assujettis à notre traitement, exactement ce que nous voulons faire croire que nous sommes: sensuelle comme Marilyn; inquiétant comme un skinhead; rebelle comme Louise Lecavalier; relaxe comme un yuppie en queue de cheval… Les cheveux, c’est aussi la manifestation la plus tangible de notre appartenance à un groupe; notre première carte de visite. On en prend un soin immense, quel que soit le «look» convoité, même si en cela, ils passent régulièrement de très sales quarts d’heure.Le système pileux, c’est aussi le poil, le parent pauvre des cheveux. L’idée n’est pas de m’étendre sur le sujet, même s’il suggère toutes sortes d’images intéressantes. L’idée, c’est de laisser ces images à l’état de «flashs» pour établir une espèce de contrepartie à la splendeur du cheveu. Par ailleurs, les poils, comme les seins, demeurent généralement tabous; ces «flashs» que je me propose d’intercaler auraient l’avantage de renforcer la continuité de ces deux premiers films de ma trilogie.
  • Mais revenons au sujet lui-même. Autant la chevelure est directement reliée au paraître, affichant la personnalité et l’appartenance au groupe, autant elle est intimement liée à l’être. Combien de rites spirituels, pratiqués ici comme ailleurs, en témoignent! Il y a là un sens du sacré absolument fascinant, et qui dépasse largement le cadre de la religion proprement dite. Qu’on les garde très longs pour observer un vœu ou qu’on les rase en signe de renoncement, les cheveux sont les premiers à faire l’objet de sacrifices de tous ordres.
  • L’être et le paraître… Quand on sait que les cheveux peuvent affirmer avec autant d’intensité l’un que l’autre, on se trouve face à une dualité troublante. C’est précisément cette dualité que je veux illustrer, en coupant bien sûr Les cheveux en quatre, pour m’approcher un peu plus, à travers eux comme au travers des seins, de fanfasmes, d’obsessions et de croyances qui reposent, à première vue, sur bien peu de chose.

LES MARCHÉS DE LONDRES

  • L’ histoire de 2 personnages que l’on entend mais ne voit jamais.Comme un vieux manuscrit caché au fond d’un tiroir, le film commence alors qu’une jeune étudiante filme les Marchés de Londres en 1969. Après 25 ans, elle invite un homme à visionner le film qui parle de sa jeunesse. Le couple dialogue sur les images de l’époque, un amour naissant se développe alors que le film prend fin. Comme une poupée russe, le film a plusieurs niveaux : la femme qui parle de son passé, le couple qui commente les images et le film lui-même.Le film a été sélectionné à plusieurs festivals dont Venise et Rotterdam. Il a reçu le prix du meilleur documentaire canadien au ‘Toronto worldwide Short film Festival’.

LES SEINS DANS LA TÊTE

  • Un portrait éclaté, impressionniste et touchant du rapport des femmes à leurs seins. Comment traîter ce territoire intime et public à la fois. Comment se résoudre, quand la maladie frappe, à perdre l’un de ses vieux amis.Dans la lumière de l’été, des femmes racontent ce qui les lie à leurs seins, de l’enfance à la maturité, de la séduction à la maladie, de la maternité à la chirurgie, de la tyrannie de l’image à l’acceptation de soi. Un documentaire impressioniste, drôle et touchant, sur fond de plage, de vacances et d’émotion finement observée.
  • SUMMARY What role do breasts play in a woman’s identity? Mixing different voices-teenage girls, mothers, a lesbian, a stripper, a female bodybuilder- the film presents a mosaic of breasts. From chidhood to maturity, from seduction to affliction, from maternity to surgery, from the tyranny of image to self-acceptance. An impressionistic, drolly moving documentary recalling hot summers at the beach.

ENTRE ELLE ET MOI

  • Un portrait touchant d’une femme joallière, Madeleine Dansereau, par sa fille cinéaste. Un regard intime sur la mort et la création.

LE SOURD DANS LA VILLE

  • L’Hôtel des Voyageurs est ce petit hôtel situé au centre de la ville, à proximité d’une gare, où l’on vient se réfugier, se débaucher et oublier. La patronne s’appelle Gloria. Maternelle et sensuelle sous des dehors parfois brusques et grossiers, Gloria s’occupe de ses clients comme de ses enfants; éternellement optimiste, elle insiste non seulement pour leur servir à boire mais aussi pour leur injecter une dose d’espoir et de courage.Gloria est la mère de Mike, un enfant dont le visage est déjà marqué par la souffrance et dont le regard lumineux défie la mort prochaine. Mike se réfugie dans le rêve avec toute la force de sa jeunesse, aidé en cela par Gloria qui trouve insupportable la souffrance de son fils. Ce mal l’empêche de vivre, elle, on pourrait même dire que ce mal l’empêche d’être heureuse si seulement le mot « bonheur » faisait partie de son destin.À l’Hôtel des Voyageurs habitent aussi les deux filles de Gloria, l’adolescente Lucia et la fillette Jojo, ainsi que son amant Charlie, un jeune désemparé qui fait tout pour retourner en prison. Parmi les autres habitués de l’Hôtel, on trouve Tim, un vieil alcoolique qui délire toujours sur son Irlande natale et qui traîne comme une ombre son chien bâtard, appelé Tim lui-aussi. Et il y a Judith Langenais, la belle Judith, Judith l’Ange, qui vient régulièrement prendre une verre au bar de l’Hôtel. Mike l’attend toujours; Judith l’Ange est pour lui un rayon de soleil qui se faufile jusqu’à l’intérieur et fait vibrer son coeur d’adolescent.Un jour, une femme fait son entrée à l’Hôtel des Voyageurs. C’est Florence, une femme élégante, racée, qui quitte le luxueux appartement où elle habitait avec son mari, le docteur Gray. Pour aller où? Elle ne le sait pas très bien… mais elle veut échapper à ses souvenirs.Florence, fatiguée, s’installe à l’Hôtel des Voyageurs… pour s’y reposer un moment ou pour toujours. Elle y découvre un autre monde : Charlie qui lui fait violemment l’amour sans qu’elle s’en aperçoive, Mike qui sait deviner chez autrui le mal qui ronge lentement le corps ou l’esprit, Gloria qui continue de se débattre, advienne que pourra. La complicité s’installe entre Florence et Mike, l’une cherchant un dernier refuge, résignée à mourir, et l’autre combattant désespérément la maladie et la souffrance, décidé à survivre. Florence, Mike, Gloria ont en commun l’attente, l’attente de Judith l’Ange qui viendra mais trop tard : Florence ne sera plus là.Marie-Claire Blais évoque, avec Le sourd dans la ville, un monde où la vie et la mort, l’innocence et le mal se livrent un combat impitoyable. C’est une histoire passionnée et angoissée, une histoire dont tous les personnages – de la danseuse topless au petit bandit, de la professeure d’université à la grande dame – se mettent l’âme à nu et à vif.

LE FRÈRE ANDRÉ

  • Document d’archives, qui relate la vie et l’oeuvre du frère André. On suit la journaliste Micheline Lachance alors qu’elle recueillait les témoignages de gens ayant connu le frère André et de spécialistes s’intéressant au phénomène de guérisseur et son influence sur la société de l’époque.

UN PAYS À COMPRENDRE

  • Documentaire sur les immigrants.

GERMAINE GUÉVREMONT

  • ¨… C’est ainsi que j’ai toujours imaginé que devait être la télévision. De belles images, des personnes vivantes qui vous parlent comme si elles vous connaissaient, le temps qui passe, la découverte d’un monde et de ses habitants, en un mot, une présence¨  Jean-Éthier Blais – Le Devoir 8/10/80

L'ARRACHE-COEUR

  • Céline, issue d’un milieu bourgeois, est une jeune femme inquiète. Ni son mariage avec Michel, ni la naissance de leur fils Samuel n’ont réussi à lui apporter un sentiment de sécurité. Même si elle visite régulièrement sa psychanalyste et consulte un médecin, craignant d’être victime, comme sa mère d’un cancer du sein, Céline reste la proie de ses angoises.C’est surtout avec sa mère qu’elle vit une relation intense, faite d’amour, de jalousie et d’émotions refoulées. Depuis que sa mère a un emploi, Céline se sent délaissée…Michel, un immigrant, s’occupe de Samuel pendant que Céline travaille à l’extérieur, car son métier de cinéaste ne lui permet pas de répondre aux besoins de sa famille. “Quand je suis venu au pays, dira-t-il, j’avais une autre vision des choses…”Après une violente querelle, Michel s’enfuit de la maison. Céline appelle sa mère à son secours. Mère et fille s’affrontent, puis en viennent à un degré d’entente encore jamais atteint.Michel revient au domicile conjugal. L’abcès est vidé. Céline appaisée par cette confrontation avec sa mère, peut reprendre sa vie avec Michel.

FAMILLE ET VARIATIONS

  • Long métrage documentaire sur l’état de la famille moderne. Isolée, déracinée, celle-ci ne semble plus savoir vivre ni respirer. Que s’est-il donc passé? Mireille Dansereau dresse le portrait de quatre familles de types différents : avec enfant handicapé, en commune, mère monoparentale, enfants de couple séparé. La cinéaste devient une oreille attentive et sensible à qui les protagonistes livrent le fond de leurs pensées.

RAPPELLE-TOI

  • La protagoniste est une femme d’une quarantaine d’années, actrice et chanteuse dont la vie matérielle est confortable et la carrière réussie ; on la sent pourtant tendue, désemparée, obsédée par le suicide d’une amie ; elle chante une chanson sur elle, sa photo est glissée sur le miroir de sa loge à côté d’une grande affiche de Marilyn. (Film Canadiana)

LE PÈRE IDÉAL

  • Un homme d’affaires dans la quarantaine est remis en question par son entourage, femme, maîtresse, enfants et ami. Tout le monde le juge, attendant quelque chose de différent de lui, surtout son fils qui est dur et sans pitié.

J'ME MARIE, J'ME MARIE PAS

  • Un documentaire permettant d’aller à la rencontre des femmes. Parmi les thèmes évoqués il y avait le mariage, avoir ou ne pas avoir d’enfant, comme si la création et l’enfant n’étaient pas compatibles ; Questionnement sur l’amour et les entraves face à la création. Dans le film trois des quatre femmes sont contre le mariage et affirment que ce n’est pas nécessaire.

LA VIE RÊVÉE

  • Une histoire d’amitié. L’Amitié entre deux jeunes filles de 20 ans – amitié du genre dite « impossible entre femmes ». La rencontre, le développement, la crystallisation de l’amitié entre Isabelle et Virginie, sont le noyau du film autour duquel se greffent images, rêves et fantasmes.Isabelle, issue d’un milieu bourgeois, vit encore chez ses parents. Son père, homme d’affaires; sa mère, femme d’intérieur sophistiquée, sa jeune soeur mignonne et excitée. Isabelle travaille comme script dans une compagnie de films publicitaires (sans doute grâce à du « pushing »). Virginie, par contre, vient d’un milieu moins aisé : elle vit dans l’est de la ville, dans une chambre studio. Elle a réussi à finir les beaux-arts avec peine et travaille dans la même compagnie de films qu’Isabelle (département d’animation).Issues de milieux différents, (ce qui nous permettra de montrer deux parties de Montréal, est et ouest), elles sont de tempéramment aussi différents : l’une est plus sensuelle et plus réaliste, l’autre est plus émotive et naïve. L’une plus dramatique, l’autre plus romantique : elles se donnent confiance mutuellement. C’est l’amour-fascination que voue Isabelle à un homme inapprochable et interdit qui va nouer leur amitié. Virginie en vient à s’identifier à Isabelle dans cet amour et se laisse aller à ses rêves pour la première fois de sa vie. De son côté, Isabelle, à cause de Virginie, ne se prend pas au sérieux et arrive à transposer son obsession de grand Amour sur le plan de l’expression créatrice et de l’amitié.Dès leur première rencontre, il y a une certaine méfiance de la part de l’une et de l’autre. Ce sont deux jolies filles, pas des beautés, mais intéressantes et s’habillant à la mode. Bien vite, la confiance s’établit; elles se critiquent l’une l’autre, s’encouragent et se stimulent. Elles travaillent avant tout pour acquérir une indépendance financière, mais sentent qu’elles pourraient s’exprimer de façon plus créatrice. Elles n’ont pas d’ambition proprement dite : elles veulent toujours faire ce qu’elles aiment et le faire au moment où elles le veulent. Leur valeur centrale, c’est l’Amour : amour sans possession, amour qui leur donne une raison de vivre; et c’est en se haussant pour lui qu’elles veulent faire de belles choses, des choses vraies. Cet amour, elles s’en nourissent alors qu’il est beaucoup plus imaginé que vécu.C’est un film qui se veut pour « un nouveau romantisme ». À la recherche de l’homme idéal tel q ue représenté dans la publicité et tel que défini par notre siècle : grand, bien bâti, l’air « cool », doux et autoritaire à la fois – c’est un « chef » à qui la vie sourit. On le retrouve partout car il devient une obsession, surtout pour Isabelle. Les deux jeunes filles adorent leur fantaisie, leurs rêves, jusqu’à ce que… Tout éclate; la réalité pète en pleine face; l’Homme est démystifié, mais l’amitié reste et n’en est que plus forte et plus profonde.C’est un film sur les Images – la démystification des Belles Images et des rêves qui hantent l’esprit des femmes : la publicité est grandement responsable de ce bourrage de crâne, ainsi que l’Éducation qu’on donne aux filles.Rêves éveillés : image de la femme idéale, de l’homme idéal, évasion vers les vacances idéales… autant de recettes pour trouver le bonheur à coup sûr.Rêves endormis : où l’inconscient de la femme est mis à nu – fixation au père et à l’homme-héros. Retour à l’enfance sans responsabilité (qui ressemble étrangement à l’état où on a tenu les femmes si longtemps – désir de retrouver l’homme qui règlera tous les problèmes). Désir de se libérer de cette femme (la mère) qui empêche la jeune fille de rejoindre son homme idéal (le père).Toutes ces images incrustées dans la psychologie du monde féminin seront dans le film, vécues et dépassées, pour laisser la place bien sûr à de nouvelles images.

FORUM

  • Forum de Mireille Dansereau se présente avant tout comme un document. Ayant décidé d’un thème « le théatre révolutionnaire est-il possible à la Télé, en invitant le réalisateur le plus en vue de la BBC « James Cellan Jones » à affronter un membre du living theater représenté par Steve Ben Israel. Au départ, une conversation entre différentes personnalités que la réalisatrice a réunies, et qui se trouvent assis en cercle par terre. Mais cette discussion a vite fait de tourner à l’affrontement. Au passage, on aura soulevé et débattu de problème aussi délicat que la fonction de l’artiste dans la société. Mais cela devient finalement un commentaire des plus précieux sur la conception théatre du Living Theatre.

COMPROMISE

  • Madeleine, a young French-Canadian girl goes to study English literature in London. She meets a young actor, Peter, who has just come out of school and is out of work. They will have time to live together to discover the city of London until Madeleine reveals to Peter that she thinks she is pregnant. She realises then how much she is attached to her French-speaking country, and to what extent their backgrounds differ. Two visions of the world : man and woman, French and English.

MOI, UN JOUR

  • Une jeune fille de 14 ans évoque l’ennui de son milieu bourgeois et fait le procès de son père et de sa mère. Une ballade sur la montagne avec son chien est un prétexte pour voir la vie à travers les yeux de cette adolescente qui se sent étrangère au monde qui l’entoure.